Alberto Ongaro

Frantz Olivié nous parle d’Alberto Ongaro lors des soirées de la petite édition.

Alberto Ongaro : création sonore par Katia Kovacic

Ongaro mène dans ses romans une réflexion très personnelle sur l’écriture, apte à faire renaître une belle littérature populaire, qui puise à la source fondatrice de Stevenson, Conrad ou Dumas, mais aussi chez Nabokov ou dans le cinéma américain des années 1950. Son œuvre est traduite chez Anacharsis par Jacqueline Malherbe-Galy & Jean-Luc ­Nardone.

La Taverne du doge Loredan présente les affres d’un éditeur après la lecture d’un manuscrit oublié en haut d’une armoire. Dans Le Secret de Caspar Jacobi, c’est au tour de l’écrivain de se perdre dans sa propre fiction. Dans un troisième ouvrage, le tourbillon du jeu nous entraîne avec Francesco Sacredo dans une Venise à la lagune gelée pour une Partita sans fin. Changement de décor dans Rumba, direction le Brésil où John B. Huston, auteur de polars à succès, mène l’enquête. Un tableau inachevé du XVIIIe siècle, découvert dans une mansarde parisienne, laisse échapper de ses plages de blanc L’Énigme ­Ségonzac. En avant la musique avec Suite vénitienne, ou le romancier et son personnage compositeur de musiques de films rivalisent d’imagination. Les personnages ainsi créés ne sont pas sans lien avec ceux qu’il avait ­imaginés, en collaboration avec Hugo Pratt, dans ses scénarios de bandes dessinées.


Dossier de presse Alberto Ongaro