Jocelyne Dakhlia présente Harems et Sultans

Jocelyne Dakhlia présente Harems et Sultans. Genre et despotisme au Maroc et ailleurs, XIVe-XXe siècle.

Du 7 au 12 novembre au Maroc
– À Rabat le 7 novembre, Centre Jacques Berque. Genre et politique au Maghreb : peut-on déconstruire historiquement les catégories du harem et du despotisme ?
– À Casablanca le 8 novembre, université Hassan II campus de Aïn Chock
– À Tanger le 9 novembre, librairie les Insolites
– À Meknès le 11 novembre, université Moulay Ismail

Les 18 et 19 novembre à Bruxelles
– Le 18 novembre librairie Ici sont les lions
– Le 19 novembre à 14 h, université libre de Bruxelles

Le 23 novembre à Limoges
Le 23 novembre à 16 h au salon international des éditrices indépendantes : table ronde « Matrimoines occultés ».

Le 27 novembre à Toulouse
Librairie Ombres Blanches à 18 h

Les 28 et 29 novembre à Paris
– Le 28 librairie la Petite Égypte
– Le 29 à 19 h librairie Compagnie

Les 11 et 12 décembre à Montpellier et Port-Vendres
– Le 11 décembre à 19 h à l’Agora des savoirs à Montpellier
– Le 12 décembre librairie Oxymore à Port-Vendres

Le 23 janvier à Paris
Institut du Monde Arabe (bibliothèque), à 19 h

Le 20 février à Genève
Café de l’histoire, avec la librairie Payot

Les 26 et 27 février à Lyon
– Le 26 février librairie Terre des livres
– Le 27 février à l’ENS de Lyon : séminaire des médiévistes du CIHAM

Les 11 et 15 mars à Paris
– Le 11 mars au Musée du Quai Branly, salon de lecture
– Le 15 mars à l’Institut du Monde Arabe

Le 21 mars à Marseille
Librairie Maupetit à 17 h 45

Sitôt prononcé le mot « harem », surgissent des images de femmes lascives, cloîtrées dans la pénombre en attente du bon vouloir du prince. C’est aussi l’expression exemplaire du gouvernement de sultans réputés exercer leur pouvoir sous l’emprise de pulsions quasi pathologiques. Ces poncifs, que l’on pourrait croire éculés, entrent aujourd’hui encore en résonance avec la conception d’un monde islamique figé et politiquement inepte, fatalement voué au despotisme et à l’oppression des femmes.
Jocelyne Dakhlia entreprend dans cet ouvrage une archéologie de ces motifs à partir de l’histoire du Maroc, de la fin du Moyen Âge au XXe siècle. Il s’agit ici de mobiliser à nouveaux frais l’ensemble de la documentation disponible, tant picturale que textuelle, afin de procéder à une histoire fine du genre et du politique en Islam, de remettre en mouvement des logiques historiques là où l’historiographie se faisait plus sommairement culturaliste.