Fictions

Trois jours dans la vie de Paul Cézanne

Mika Biermann

L’œil chafouin, le poil hirsute, Paul Cézanne crapahute par les collines, suant sous son melon, le dos courbé sous le poids du chevalet. Apparaît la bottine d’une femme gisant sur un talus, et c’est le drame.

Trois jours dans la vie de Paul Cézanne suffisent à Mika Biermann pour faire sauter les écailles de peinture, gratter la trame, ajourer jusqu’à l’os le portraitiste de la Sainte-Victoire.
Un vilain fait divers transformé en une odyssée de garrigue sur une mer de peinture, dans le sillage du peintre bourru, vaniteux et obsédé par des chimères grotesques qui n’engendrent pas la mélancolie.
On en termine la lecture l’œil fringant et les doigts maculés de couleurs fauves.

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Conseil de lecture de l’Académie Goncourt pour l’été 2020
Sélectionné au prix Orange
Sélectionné au prix Hors Concours

Sur les tables des libraires
Le Monte en l’air, Paris XXe
« Oh-là-là quel immense petit livre ! »
Librairie Ryst, Cherbourg
« La plume chatoyante de Mika Biermann est une merveille d’humour, de sensibilité où la lumière est éclatante, la nature vivante, les sens exaltés. Magnifique ! »
Decitre, Lyon
« Une petite centaine de pages désopilantes à la saveur un peu folle des bals du samedi soir dont on revient bourré mais content, manquant de se prendre les pieds dans tous les paysages. »
Les Beaux jours, Tarbes
« C’est brillant, formidablement écrit, saupoudré de fantaisie burlesque et extrêmement singulier »
Myriagone, Angers
« Mika Biermann se fait impressionniste, s’attarde sur les couleurs-lumières-textures-allures, sur la violence-folie-paresse, disperse et réfracte les sentiments, s’amuse de tout ça et livre une miniature fraîche, savamment construite et brillamment iconoclaste sur une figure indéboulonnable de notre histoire picturale contemporaine. »
La Librairie de Clermont, Clermont
« un texte réjouissant : la phrase est pleine de fantaisie, son rythme soutenu, ses dialogues décapants ; la couleur, leur matière et les paysages sont là. »
Fanny Nowak, Le Grenier, Dinan
« Je ne dirais pas que ce roman est petit, je dirais qu’il est trapu. Je ne dirais pas que ce roman est poétique, il est plutôt incisif, creusant dans la matière même de Cézanne. J’en suis ressortie ensoleillée. »
Adrien Duchesne, Le Point Virgule, Namur
« Entre la facétie d’Echenoz et la misanthropie fataliste de Bove, il y a le Paul Cézanne de Mika Biermann. Cet auteur écrit décidément superbement bien ! (Je vous recommande sa pantalonnade "Un blanc", on en dégorge de rire !) »
Librairie L’instant, Paris XVe
« C’est drôle, trivial, poétique, délicieusement semé de petites phrases incisives et caustiques. Inclassable et très réussi, on en redemande »
Librairie Henri IV, Paris IVe
« Un texte court superbement maîtrisé et désopilant. La cerise sur le gâteau, c’est qu’il fait aussi réfléchir... »
Librairie Gutenberg, Strasbourg
« La plume est brute et aride, comme un paysage peint au couteau »
L’Ouvre-Boîte, Paris Xe
« On voit les couleurs, on sent le térébenthine et ce récit, qui par moments bascule dans l’onirisme, en devient profondément réel. Une véritable expérience de lecture. »